L’aether lève la tête alors que ses pieds de métal foulaient la terre qui l’a vu naitre, il ne ressentait aucun sentiment particulier vis-à-vis de son retour au pays, il n’était ni pressé de partir, ni soulagé de rentrer, seule comptait la mission que le culte d’Asmund lui avait confié et c’était bien assez pour occuper l’esprit d’Helkazard.
L’air ambiant était saturé d’Ether si bien que ça en devenait presque suffocant pour l’armure qui n’étais plus habitué à un flot de puissance pareil, il se souvenait cependant encore de l’époque ou cet environnement lui semblait tout à fait normal, lorsqu’il gardait le puits.
L’heure n’était cependant pas aux souvenirs mais bien au présent, ainsi il se mit en route vers ce qui servait de capitale à ses frères : Eternya.
Tout en marchant il réfléchissait, sur le lieu où était entreposée la relique, la manière de la dérober sans se troubler avec son peuple et bien d’autres choses, mais Helkazard était quelqu’un de pessimiste, et plus il y réfléchissait plus il réalisait que son choix d’intégrer le culte allait le faire devenir un paria vis-à-vis de son peuple.
Les Aethers n’étaient pas connus pour être compréhensifs, et cela était d’autant plus vrai pour ceux étant resté sur l’ile de l’Origine encore complètement guidés par leur instinct, bien sur Helkazard aussi ressentait le désir de rester auprès du puits, mais il avait réussit à se contrôler pour se construire une conscience propre.
C’est ainsi, plongé dans ses pensées qu’il arriva aux portes de la capitale abritant le puits de la vie, deux Aethers, un golem massif et une petite armure le regardaient d’un air méfiant :
Je vous salue camarades, moi, Helkazard possédant le don des forgerons souhaite méditer près du puits, j’ai... commis des erreurs et la première a été de m’éloigner de notre créateur pendant bien trop d’années.
Bien sur il jouait la comédie, mais il n’avait pas besoin de se forcer pour prononcer ces paroles, quoi qu’il en soit il devait trouver des informations sur l’objet de sa convoitise dans la capitale.